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Boxe - Christian Mbilli : « J’ai accepté de commenter le combat de Canelo, samedi, sur RMC Sport »

  • Lyes Baloul
  • 10 sept. 2024
  • 3 min de lecture

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Le Montargois Christian Mbilli s'est imposé le 17 août dernier, à Québec, face à l'Ukrainien Sergiy Derevyanchenko. Photo : Vincent Ethier/EOTTM.

Christian Mbilli est de retour sur les écrans ce samedi 14 septembre. Parce que le boxeur montargois, sociétaire de la firme canadienne Eye of the Tiger, va commenter sur RMC Sport, depuis Paris, le combat qui opposera à la T-Mobile Arena de Las Vegas (USA) le Mexicain Saul « Canelo » Alvarez au Portoricain Edgar Berlanga (2h du matin).

Le boxeur professionnel Christian Mbilli (super-moyen, 28 victoires dont 23 avant la limite, 0 défaite) retrouvera le sol français ce jeudi 12 septembre en provenance du Canada, où l’homme de 29 ans vit depuis 2017. L’ancien élève de l’USM Montargis boxe a battu aux points l’Ukrainien Sergiy Derevyanchenko, le 17 août dernier, à Québec confirmant, ainsi, son invincibilité. Et renouvelant ses appels de combat « insistants » à destination de la star mexicaine Saul « Canelo » Avarez. Le Gâtinais Sports l’a contacté. Christian Mbilli à cœur ouvert. Interview.


Christian, comment vous sentez-vous depuis le dernier combat ?

Tout va bien. Je soigne mes blessures. J’ai subi une opération au coude gauche après mon combat à Québec. Tout s’est bien passé. Je dois suivre un programme de rééducation que j’ai, d’ailleurs, entamé.


Blessé au biceps gauche au quatrième round, comment avez-vous réussi à gérer la suite du combat ?

Un sentiment d’angoisse m’a envahi au 4e round. Je l’ai signalé à mon encadrement. C’était douloureux. J’avais un gros stress. J’ai senti le bras gauche qui me lâchait. Il ne répondait plus. J’avais mal à chaque coup. Je pense que l’on s’est fait mal en mettant le même coup, au même moment. Mais au fil du combat, il fallait adopter une stratégie. Celle de casser mon adversaire petit à petit. Je voulais absolument aller chercher le KO. Et ça ne m’a pas aidé, car, je faisais beaucoup d’erreurs. J’ai fini par maintenir ma domination. J’ai fait le boulot jusqu’à la fin, même si j’aurais aimé que les choses se passent différemment.


Une 28e victoire qui confirme vos ambitions…

Oui, Bien-sûr. Mais j’aurais voulu que le combat soit terminé avant la limite. C’était important pour moi de gagner avec l’art et la manière pour donner davantage de spectacle à mon public. Et j’avais les moyens pour gagner par KO. Après, la satisfaction est tout de même là. Je suis relativement content au vue des difficultés que j’ai pu surpasser.

" Je ne combattrai pas avant mars 2025 "

Vous êtes désormais entré dans une nouvelle dimension… Qu’en est-il de la suite ?

La suite, c’est de poursuivre le travail. Et d’attendre. Je fais au mieux pour aller chercher les résultats, atteindre les objectifs. Nous étudions toutes les propositions. En attendant, je prends quelques jours de vacances pour souffler un peu. Je rentre en France cette semaine. Samedi (14 septembre), j’ai accepté de commenter sur RMC Sport le combat de Canelo (61 victoires, 2 nuls, 2 défaites) contre Berlanga (22 victoires, 0 défaite).


Avez-vous une idée sur la date de votre prochain combat ?

Déjà, une chose est sûre, je ne combattrai pas avant la fin de l’année. Je pense que le prochain combat interviendra vers le printemps. En tout cas, je suis satisfait de mon rythme. Quatre combats depuis septembre 2023, c’est super (ndlr ; Canelo totalise deux combats par année).


Avec le recul, quelle image gardez-vous d'avoir porté la flamme olympique, le 10 juillet dernier, à Montargis ?

Une immense fierté. Un honneur. Je ne m’attendais pas à un tel accueil. J’ai, d’ailleurs, demandé à Eric (ndlr ; Godey, son ancien entraîneur à l’USMM) si les gens ne travaillaient pas ce jour-là. Une foule impressionnante ! Des émotions et des souvenirs que j’ai pu retrouver. Une date qui me marquera à jamais…

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