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Les Mandorais tombent avec les honneurs. Photo : Lyes Baloul.
Les Mandorais tombent avec les honneurs. Photo : Lyes Baloul.

Cruelle mais logique défaite des footballeurs de Villemandeur (R3) ce jeudi 1er mai, chez eux, lors de la demi-finale de la Coupe du Loiret face à la très redoutable formation de Saran, equipe de Régional 1 (2-4).

Le rêve des Mandorais d’atteindre la finale de la Coupe du Loiret s’est soudainement évaporé au retour des vestiaires, alors que les deux équipes étaient au coude à coude au sortir de la première manche (1-1). Saran avait rapidement mené, dominé et aurait largement pu aggraver la marque (0-1 : 8e). Mais Lucas Bascop, servi par Hugo Charles, du pied droit, remettait les pendules à l’heure à la 38e minute (1-1). Le club de Villemandeur avait la balle de 2-1, voire 3-1. Mais Maxence Linant échouait dans l’ultime geste. La physionomie de la rencontre change complètement après la pause. Les Saranais appuyaient sur l’accélérateur et parvenaient à reprendre leur avantage. 2-1, 3-1 puis 4-1. La réduction du score du FC Mandorais en fin de match fut anecdotique (2-4). Dommage !

Les joueurs de Villemandeur croient sérieusement en leurs chances de qualification pour la finale de la Coupe du Loiret.  Photo : André Calloni
Les joueurs de Villemandeur croient sérieusement en leurs chances de qualification pour la finale de la Coupe du Loiret. Photo : André Calloni

FC Mandorais – USM Saran, c’est la grande affiche comptant pour la demi-finale de la Coupe du Loiret, ce jeudi 1er mai, au stade de Platteville, à Villemandeur (15 heures). Les hommes de Mickaël Frisch veulent réaliser un joli coup face à un adversaire évoluant deux divisions supérieures. Le rêve d’atteindre la finale est désormais permis pour les coéquipiers de Jordan Barcena.


Que se passera-t-il ce jeudi 1er mai lors de la confrontation mettant aux prises le FC Mandorais, le 5e de la poule D, en Régionale 3, à l’USM Saran, le très solide leader en Régional 1 ? L’enjeu est considérable pour les deux équipes. Parce que le FC Mandorais, club frappé par une interdiction de monter au sortir de cette saison et de recruter au démarrage du prochain exercice – non respect des exigences institutionnelles en matière d’engagement d’arbitres lors de l’année en cours (1 en catégories jeunes, 1 en seniors) - ne balaie sûrement pas l’idée d’aller le plus loin possible dans cette Coupe du Loiret. Mais il faudra, d’abord, franchir le très puissant obstacle saranais et ses forces individuelles. " On s'attend à un match difficile face à une très bonne équipe en face. Mais mes joueurs veulent réussir le pari d’atteindre la finale. Ils sont prêts pour relever le défi ", souligne Mickaël Frisch, l’entraîneur de Villemandeur. Le club saranais, de son côté, ne refusera certainement pas de s’offrir le doublé cette saison; le titre en R1 et la Coupe du Loiret.


" Cette Coupe du Loiret pourrait être le dernier plus gros challenge pour certains joueurs avant la fin de leur carrière... Le dernier pour moi sur le banc du FC Mandorais ". Mickaël Frisch (coach du FC Mandorais).

Dans quelques heures, le club de football de Villemandeur pourra écrire une nouvelle page de son histoire. En effet, jamais cette structure n’a réussi à disputer une finale de Coupe du Loiret. " Ce serait bien de le faire pour la première fois. Pour certains joueurs de mon effectif, cette compétition pourrait être le dernier plus gros défi avant la fin de leur carrière ", appuie Mickaël Frisch, technicien qui quittera ses fonctions en fin de saison. " Cette Coupe du Loiret est très importante pour moi. C’est mon dernier challenge sur le banc du club... Je veux aller jusqu'au bout ".


Le FC Mandorais battu la saison dernière en demi-finale de la Coupe du Loiret par Saint-Jean-le-Blanc

31 mars 2024. La frustration était à son comble autour du stade de Platteville lorsque le FC Mandorais échouait dans le dernier carré de la Coupe du Loiret en s’inclinant, sous l’ère Mickaël Frisch, face au FC Saint-Jean-le-Blanc (0-1). " C’est le football. Il y a des moments où tout fonctionne, d’autres moins... Il faut savoir accepter et redoubler d’efforts pour avancer...", avait réagi Mickaël Frisch au sortir de lélimination de son équipe. Ce 1er mai 2025 pourrait-il payer à son échiquier ? " On jouera le coup à fond. On veut, tous, se rapprocher un peu plus de notre volonté de gagner cette Coupe ", avise l’entraîneur local. L'autre demi-finale opposera le FC Saint-Jean-le-Blanc au CJF Fleury-les-Aubrais. La finale se disputera fin mai. À...Saran.

Adriano Marlin très déçu au sortir de la 13e défaite de ses filles, samedi soir.  Photo : Hervé Stanciu.
Adriano Marlin très déçu au sortir de la 13e défaite de ses filles, samedi soir. Photo : Hervé Stanciu.

Les handballeuses montargoises ont cruellement raté leur soirée, samedi 26 avril, en subissant, chez elles, la suprématie du P2H Handball, leur adversaire, lors de la 20e journée de la Nationale 2 (29-34). Cette déconvenue a immédiatement décalé la validation définitive du maintien en N2 des joueuses d’Adriano Marlin. À la grande frustration du coach local.

Que les supporters de la formation de l’USM Montargis soient rassurés : l’avenir de leur équipe devrait, sauf littéralement tremblement de terre, s’inscrire en Nationale 2, la saison prochaine. Parce que les jaune bleu ne sont qu’à un seul petit point de leur objectif : le maintien. Montargis (10e, 26 points), relégable depuis samedi, dispose encore de deux matches avant la fin de l’exercice en cours. Le 10 mai, à Cergy, déjà condamnée à la descente. Le 24 mai, à domicile, face à Chevigny-Saint-Sauveur, formation qui n’à plus rien à espérer dans ce championnat. P2H Handball (9e, 27 pts), le rival direct des Montargoises pour le maintien, ne dispose que d’un seul match pour garantir sa survie en Nationale 2. Adriano Marlin, l’entraîneur montargois, est un homme peu satisfait. Extrait.


Frustrant d’être dans la peau d’une équipe relegable, n'est-ce pas ?

Très difficile d'accepter cette situation.... Mais il va falloir faire preuve de résilience et passer la semaine avec cette étiquette de relégable. On doit maintenir une concentration et un niveau d'investissement pour rebondir à Cergy et sauver le club d'une descente.


" J’ai dit aux joueuses qu’elles devaient rendre le club dans l’état qu’il était à leur arrivée. C’est-à-dire en Nationale 2 ". Adriano Marlin (entraîneur de l’USM Montargis).

Comment expliquez-vous cet échec face au P2H Handball ?

L’enjeu à pris le dessus sur le jeu. Un match à l'image de notre saison; des périodes de jeu correctes et d'autres catastrophiques. Nous sommes malheureusement à notre place.


Quel était votre discours à destination de vos joueuses à la fin du match ?

Le message était clair. Nous avons deux matches pour sauver un club de la relégation. J'ai dit aux filles qu'elles devaient rendre le club dans l'état qu'il était à leur arrivée. C’est-à-dire en Nationale 2.

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