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De la concentration et de la précision. Photo : Lyes Baloul.
De la concentration et de la précision. Photo : Lyes Baloul.

Le club omnisports des J3 Amilly organisait dimanche 5 octobre son premier « biatrail » - du biathlon sans neige - au vélodrome de Montargis. Et les appréciations sont unanimes : une vraie réussite.

Participants, organisateurs, bénévoles, les conclusions sont unanimement identiques : cette première édition de « biatrail » pilotée par les J3 Amilly omnisports, avec les appuies des sections athlétisme et tir, aura finalement marqué les esprits. « Test concluant pour nous. Tout le monde veut en refaire un l'année prochaine. Cette réussite intervient grâce à l'implication d'une quarantaine de bénévoles. On a bénéficié des compétences des gens de sections athlétisme, que je tiens à remercier. Même le prestataire de l'événement venant de Haute-Savoie s'est montré satisfait de cette toute première édition. C'est très bien pour tout le monde, et nous travaillons déjà sur sa reconduction, l'année prochaine, avec une probable participation des enfants de plus de 10 ans », explique Bertrand Peyridieu, l'organisateur de l'événement.



111 participants sur les deux courses


Ils étaient 111 participants à ce « biatrail » made in Gâtinais. Deux épreuves au menu : une course poursuite de 7, 5 km sur une boucle d'1 kilomètre et demi dans la forêt, autour du vélodrome (5 boucles de 1,5 km, 4 passages au stand de tir), puis une mass-start (départ groupé). « C'était agréable, chouette. C'est une découverte pour moi. J'ai vraiment pris plaisir avec mes copines », appuie une participante. Sur le terrain, c'est Flavien Avignon qui remporte la course poursuite chez les hommes. Laure Claveau, elle, s'offre le podium féminin derrière Pauline Gérard et Céline Poitevin. Sur l'épreuve mass-start, Philippe Jondeau (Amilly) devance Christophe Van Beveren et Gilbert Vieville. Chez les femmes, Coralie Cannet maîtrise les débats face à Céline Valtat et Aurore Perea, licenciée aux J3 Amilly judo et escalade.


Erkan Gultekin au coeur de la défense de l'US Turcs Châlette.
Erkan Gultekin au coeur de la défense de l'US Turcs Châlette.

C'est l'histoire d'un footballeur au parcours éternel. Nom : Gultekin. Prénom : Erkan. 37 ans. 1,87 m pour 84 kg. L'actuel défenseur central de l'US Turcs Châlette, en D1 départementale, est un vieux routier du métier. Passé par plusieurs clubs de l'agglomération montargoise, le trentenaire n'est certainement pas près de raccrocher ses crampons. C'est le récit d'une vie. D'un homme. Erkan Gultekin, un roman vrai. Portrait.

Dimanche 5 octobre. Un sourire. Un clin d'œil.. Et une discussion avec les supporters. L'US Turcs Châlette vient de corriger la réserve de l'USM Montargis, en D1 du district du Loiret, lui infligeant une sacrée raclée (8-0). « On les a terminés d'entrée (20e : 4-0). Puis, on a déroulé...». Voilà pour l'analyse faite par Erkan Gultekin. Pas de quoi « surexciter » le défenseur central châlettois. « On se doit de rester concentrés. Le championnat ne fait que commencer. On a une bonne équipe, capable de refaire le même coup que la saison dernière ». Le même coup, Erkan Gultekin parle de la montée sportive de son équipe, championne de D1 du Loiret. Sauf que la montée ne suivra guère... Parce que l'absence d'équipes jeunes à l'US Turcs a fait barrage au bonheur de tout un club. La montée en R3 attendra. « On a vécu un sévère moment de frustration. Cette montée, on la méritait. On a dominé tout au long de la saison. Au bout, on nous dit que c'est non. Pas de dérogation, pas d'effort de solidarité et de justice à l'investissement de toute une structure. Après, c'est comme ça. On a tous mal digéré la situation. Et on a décidé d'avancer, de poursuivre notre chemin, de recommencer. Psychologiquement, ce n'est pas évident. Mais le caractère existe dans cette équipe. On a su garder le même noyau que l'année dernière. C'est très important pour la continuité et la cohésion d'un groupe qui vit super bien, autour de petites choses, mais tellement valeureuses ». Deux victoires contre une défaite en championnat de D1 départementale, une qualification pour le 3e tour de la Coupe du Centre, tel est le bilan des Châlettois en ce début d'exercice version 2025-2026.


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Erkan Gltekin avait remporté la Coupe du Centre sous le maillot des J3 Amilly.


« Ibrahima Kamara nous a appris, enseigné le football ».

C'est au club de Langlée de Châlette que tout a commencé pour Erkan Gultekin. « Je devais avoir 6 ans. C'était avec mon frère (Huceyin Gultekin, ancien footballeur local). J'y suis resté quatre ans et demi ». Puis, le môme prend la direction l'US Turcs Châlette (U12). Au bout d'un an, il fait un choix. « Je décide de rejoindre Montargis (U14). Là, je tombe sur un coach qui m'a marqué et qui a marqué notre génération. Ibrahima Kamara (devenu plus tard sélectionneur nationale de la Côte d'Ivoire). Lui, il nous a appris, enseigné le football, avec des méthodes très efficaces. Le visionnage des matches, etc... Impressionnant ! », raconte Erkan Gultekin. Ce fut le vrai démarrage d'une carrière. La suite ?


Des montées historiques avec l'US Châlette


Un souvenir trotte dans l'esprit d'Erkan Gultekin. « Parmi mes meilleurs moments footballistiques de ma carrière. On a réussi plusieurs montées avec l'US Châlette (de la D3 du Loiret en DHR) avec Manu Duran (l'entraîneur). Quel exploit ! On a vraiment vécu des choses formidables ». Le bonheur du joueur local se prolonge à Amilly. Une montée de la DHR en DH. « Et des anecdotes inoubliables ». Après une pige à Montargis sous la coupe de Julien Dubois, le stoppeur retourne à Amilly où il retrouve Guillaume Coquelin, le coach. Quelques années plus tard, c'est à l'US Turcs qu'il pose ses valises. Depuis trois ans, Erkan Gultekin est heureux comme un poisson dans l'eau. La raison ?


« J'arrive à m'entretenir pour une meilleure forme »

Pour Erkan, le secret est simple. « Je fais du sport pratiquement tous les jours. En dehors du foot, je fais du padel, du tennis, du roller ». Et pas que ! « Je ne bois que de l'eau. Les années passent, donc j'essaie de faire très attention à mon régime alimentaire », soutient l'ancien militaire. « J'ai fait 5 ans à l'armée. Oui, ça m'a donné une discipline stricte. Cette expérience m'a beaucoup aidé ». Son autre passion : les voyages. « J'aime découvrir, changer d'air, rencontrer du monde. C'est prioritaire dans ma vie ». Sans oublier le football. Bien évidemment ! 



La santé des collégiens passe par une prise de conscience sur l'activité physique.
La santé des collégiens passe par une prise de conscience sur l'activité physique.

Le collège Paul-Eluard, à Châlette-sur-Loing, a lancé ce lundi 6 octobre la semaine santé pour un programme qui vise à promouvoir l'activité physique. Quid du planning qui s'étalera jusqu'au 10 octobre ? Eléments de réponse.

Cette semaine de la santé « est née d'une volonté commune de renforcer l'éducation de la santé au sein du collège, en lien avec les programmes d'EPS et le projet d'établissement. Inspirée par le besoin des élèves, mais aussi par les échanges avec les familles et les professionnels de santé, elle s'appuie sur la dynamique collective. En intégrant le cross scolaire, cet événement devient un temps fort pour sensibiliser, bouger et apprendre autrement. L'idée est simple : faire de la santé un sujet vivant, concret et partagé de tous ». Tel est l'enjeu de cette opération. Qu'en est-il des objectifs ? « Cette semaine vise à développer des compétences durables chez les jeunes pour mieux se connaître, faire des choix favorables à sa santé et comprendre les enjeux du bien-être global », explique-t-on du côté du collège Paul-Eluard, à Châlette-sur-Loing. Élèves, familles, enseignants et intervenants extérieurs se retrouvent donc durant toute la semaine autour d'une même thématique : bouger pour une meilleure santé.


Au collège Paul-Eluard, de gauche à droite : Guylaine Moreau (principale adjoint), Sarah Bauer (principale), Julien Joyeux (prof d'EPS) et Anne Pascaud (élue municipale à la vie scolaire).
Au collège Paul-Eluard, de gauche à droite : Guylaine Moreau (principale adjoint), Sarah Bauer (principale), Julien Joyeux (prof d'EPS) et Anne Pascaud (élue municipale à la vie scolaire).

Intervention du professeur Carré, cross et ateliers


« Bien manger au quotidien », rencontre avec les parents avec la maison des adolescents, lecture d'étiquettes alimentaires, tel est l'agenda de ce lundi au démarrage de cette semaine santé au collège Paul-Eluard. Pour ce mardi 7 octobre, la journée commencera par des ateliers autour du sport adapté et se terminera, à 17 heures, par la conférence qui sera animée par François Carré, cardiologue, enseignant-chercheur et professeur émérite au centre hospitalier universitaire de Rennes (conférence ouverte au public). Il mettra en avant l'importance de l'activité physique et les bienfaits d'une alimentation équilibrée. La semaine de la santé du collège Paul-Eluard propose un panel d'activités au profit des élèves. « Champion de soi-même », c'est l'étendard du cross qui se déroulera vendredi. Parallèlement, des ateliers, un quizz vidéo sur le handisport, des initiations de premiers secours, de la prévention sur la sécurité routière, des informations sur la mucoviscidose et un diaporama sur la sédentarité compléteront le décor. Le tout sur une seule finalité : inciter les jeunes à adopter un rythme de vie prolongé. Basé sur l'activité physique.


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